Les internes en médecine font tourner les services des hôpitaux publics. Ils travaillent en moyenne plus de 60 heures par semaine, dans des conditions souvent éprouvantes. Passage obligé pour les uns ou sacerdoce pour les autres, les médecins en formation oscillent entre indignation et résignation. Mal nécessaire à une formation d’excellence ou véritable risque pour la qualité des soins ?
Depuis 1993, une directive européenne encadre le temps de travail des salariés des Etats membres.
Pourquoi alors avoir attendu plus de 20 ans pour appliquer aux jeunes médecins la limite des 48 heures maximum par semaine ?
Mise en demeure par Bruxelles pour non-respect du droit européen, la France a dû progressivement encadrer les conditions de travail des internes. Au risque parfois de désorganiser un système hospitalier en tension.
Avec une approche originale (sociologie, sciences politiques, droit européen,…), cet ouvrage retrace l’évolution de l’encadrement du temps de travail des jeunes médecins en France, sous la pression de l’Union Européenne.
Porte-parole puis Président de l’InterSyndicat National des Internes (ISNI) entre 2013 et 2015, l’auteur livre ici un témoignage éclairé de ce que l’Europe a fait pour les internes en médecine.
Ce que l'Europe a fait pour les internes
Les internes en médecine font tourner les services des hôpitaux publics. Ils travaillent en moyenne plus de 60 heures par semaine, dans des conditions souvent éprouvantes. Passage obligé pour les uns ou sacerdoce pour les autres, les médecins en formation oscillent entre indignation et résignation. Mal nécessaire à une formation d’excellence ou véritable risque pour la qualité des soins ?
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